Jeanne la rebelle adaptée de Jeanne d’Arc de Joseph Delteil.

‍Un portrait de femme dans tout ce qu’elle a de plus normal et de plus extraordinaire.

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Nous suivons Jeanne de sa naissance à sa mort. Bébé en osmose avec la nature et l’univers, enfant malicieuse, ouverte et passionnée, qui va devenir une jeune fille forte et terrienne, sensible au plaisir de la bonne chère et aux esprits animaux, une âme de sauveuse, une âme sauvage, dotée d’une puissance magnétique.

À 18 ans Jeanne est une femme libre et combattante, humaine, belle, généreuse, puissante et folle. Ses idéaux lui donnent des ailes, elle va mettre un coup de pied dans la fourmilière, déplacer des montagnes. Guerrière amazone, éprise de liberté et de justice, elle va arriver à s’extraire du patriarcat et du poids des schémas familiaux pour se laisser guider par son instinct et sa force de conviction.

Destin fulgurant, à 18 ans toujours, la société et le système patriarcal la rattrapent au vol, et tentent désespérément de la broyer.
Les hommes vont reprendre le contrôle sur son corps de femme.
Trompée, abandonnée, emprisonnée, elle va subir au nom de toutes les femmes, l’intimidation, l’humiliation, le viol, la torture. Une femme sacri- fiée, une femme à brûler ! Mais son cœur et son âme restent inatteignables, « Le cœur de Jeanne est incombustible ! »

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Joseph Delteil à travers cette épopée, sollicite notre capacité à l’oubli et au renouvellement. Même s’il respecte la légende, bien souvent il la contrarie, la pastiche et la détourne, pour la réinventer de toute pièce. Il en vient finalement à ruiner la légende pour lui substituer un mythe : celui de la femme qui court avec les loups.
Si Jeanne entend des voix, ce sont celles de l’émancipation féminine. `
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« Un tempérament de feu à l’allure révolutionnaire. Elle respire, mange, veut, aime, hait avec emportement. Son tempérament c’est de l’alcool ! De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. Le fondement de l’audace c’est la jeunesse ! Seule la jeunesse peut sauver le monde. Un brin de violence dans cette ardeur ? Oui ! et pourquoi pas ? », J.Delteil